La création du MJSR suite à la 1ère guerre mondiale
La 1ère Guerre Mondiale provoqua des difficultés économiques et sociales importantes en Europe. A la suite d’une conférence à Lausanne intitulée « Vienne, une ville à l’agonie », un gymnasien, Frédéric Egger, fut très ému par la terrible famine qui régnait dans cette ville. Soutenu par ses camarades, il collecta alors des fonds pour aider la population sur place. Poussés par un urgent besoin d’agir, quelques élèves des gymnases cantonaux de Lausanne fondent au mois de mai 1920, le Mouvement de la Jeunesse Suisse Romande (MJSR) avec Monsieur Egger comme Président.
Très vite, des jeunes d’autres cantons romands se rallient au Mouvement* qui devient vite important et connu. Plusieurs hommes politiques lui apportent leur soutien moral et une certaine légitimité mais le MJSR ne reçoit alors aucune subvention. Le Mouvement a pour but d’unir les Jeunes de la Suisse Romande qui veulent venir en aide à l’enfance malheureuse, sans distinction de parti, de religion ou de race, et créer dans le monde des liens d’amitié et de solidarité.
La devise est « les jeunes pour les jeunes ».
Dès sa fondation, le MJSR a également soutenu les œuvres romandes de l’Enfance. Il est une organisation-membre de l’Union Internationale de Secours aux Enfants, est affilié au Comité Suisse de Secours aux Enfants et placé sous le patronage de la Croix-Rouge vaudoise.
De nombreuses actions voient le jour durant les débuts de l’association :
Un bulletin d’information est publié tous les mois au prix de CHF 2.- par année en moyenne.
Photos-cartes “Sauvez les enfants”
La création des « photos-cartes » aide les enfants défavorisés qui habitent une région où personne n’est en mesure de leur donner les secours matériels qui leur seraient nécessaires. Les photos-cartes permettent à des milliers d’enfants de recevoir régulièrement des dons de bienfaiteurs qui sont séparés d’eux par des centaines de kilomètres, mais avec lesquels ils sont en rapport de correspondance suivi. L’originalité du système réside dans le fait que le « parrain » reçoit la photographie de son « filleul » accompagnée de renseignements.
Il sait ainsi qui est le bénéficiaire de ses dons. Le donateur s’aperçoit bien vite qu’il reçoit autant, et plus encore, qu’il ne dépense en voyant toute l’aide et le bonheur qu’il peut apporter.
La création des « photos-cartes » aide les enfants défavorisés. Le donateur choisit la photo de l’enfant qu’il souhaite parrainer.
